Josée Lupien, coordonnatrice LEED du projet d’écocondos Origine, est nommée LEED Fellow lors d’un gala organisé pendant la conférence Greenbuild à Los Angeles.
Madame Lupien, est la seule Canadienne et la première femme au Québec à recevoir le prestigieux titre de LEED Fellow. Ceci représente la plus haute distinction dans l’industrie du bâtiment durable, décerné par l’US Green Building Council. Cet honneur vient souligner le leadership et la contribution de cette pionnière à l’avancement de la construction verte au Québec.
Nous sommes honorés que Madame Lupien ait contribué au projet Origine.
Située à quelques pas de l’Écoquartier de la Pointe-aux-lièvres, l’école Cardinal-Roy figure au quatrième rang des meilleures écoles secondaires publiques du Québec, selon le palmarès fourni par le MELS.
Les écocondos origines sont parfaits pour les familles qui souhaitent demeurer en ville, afin de profiter de toutes les commodités qu’offre un environnement urbain tout en optant pour un milieu de vie écologique.
La proximité d’une école telle que Cardinal-Roy est un avantage considérable, vous économiserez temps et argent en minimisant les déplacements et vos enfants pourront bénéficier de l’enseignement d’une école bien classée.
Perkins + Will en collaboration avec Thornton Tomasetti et l’Université de Cambridge ont mis sur pied un projet d’immeuble de 80 étages possédant une structure en bois. Une fois construit, il sera le plus haut bâtiment de ce type au monde. Le projet baptisé River Beech Tower abritera 300 unités résidentielles.
L’emploi du bois pour la structure des bâtiments intéressent de plus en plus les constructeurs, tant pour ses nombreuses applications, que pour son aspect innovateur. D’autres projets intéressants en Amérique du Nord et en Europe sont présentement en réalisation. En voici quelques exemples :
BayanWarf à Londres en Angleterre.
http://www.bkstructures.co.uk/market-sectors/residential/banyan-wharf/
Wood Innovation and Deisgn Centre à Prince George en Colombie-Britannique.
De nombreux politiciens, incluant le premier ministre Philippe Couillard et le maire Régis Labeaume, ont participé à la conférence de presse annonçant le lancement imminent des travaux de la tour en bois, mardi, à la Pointe-aux-Lièvres.
Le chantier de la plus haute tour à condominiums en bois en Amérique du Nord faite sera lancé sous peu dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres qui commence à prendre forme.
Le premier ministre Philippe Couillard et le maire de Québec Régis Labeaume ont procédé au lancement protocolaire du projet, mardi matin. La cérémonie de la première pelletée de terre symbolique a été réinventée pour l’occasion. Les dignitaires ont troqué la pelle pour une perceuse afin de visser un panneau de bois lamellé collé de la future charpente.
Soulignant l’«audace» des promoteurs et de leur innovation qui fera rayonner la Ville de Québec à l’international, le maire et le premier ministre ont tour à tour encensé le projet et ses vertus écologiques ainsi que l’utilisation du bois 100% québécois (des Chantiers Chibougamau) comme valeur ajoutée.
«C’est une belle façon d’illustrer tout notre talent, notre créativité et le génie du Québec. Il n’y a pas juste la Série C», a laissé tomber Philippe Couillard, voyant dans ce projet un «profond message» de soutien envoyé à l’industrie forestière et à toutes les familles qui en dépendent.
Le gouvernement du Québec, rappelons-le, a défrayé les coûts de la réalisation des tests de résistance au feu pour démontrer la stabilité du concept structural et a publié un guide pour la construction de bâtiments en bois. Le Code du bâtiment a également été revu l’an dernier pour permettre la construction de tours de 12 étages.
La tour des écocondos Origine comptera justement 12 étages en bois (13 en incluant le basilaire) et offrira 92 unités de condos. Les premiers occupants pourront emménager au printemps 2017 puisque la technique de construction avec les panneaux de bois lamellé-croisé permet de réaliser des gains de 30% en temps sur un chantier traditionnel.
Le pari des écoquartiers
«C’est important pour nous que ce projet-là lève. Ça va permettre que les gens croient à la Pointe-aux-Lièvres», a déclaré le maire Régis Labeaume.
«D’ici peu de temps, on va compter 350 unités sur un terrain industriel condamné depuis plusieurs années. Les gens désespéraient de le voir valorisé (et) dans trois, quatre ans, les deux écoquartiers seront bâtis sur des terrains qui étaient en friche depuis plusieurs années», s’est-il réjoui, rappelant la multiplication des projets.
Ottawa a également subventionné le projet de 25 M$ à hauteur de 1,2 M$ afin de couvrir les coûts additionnels liés à la recherche et au développement des bâtiments en bois de grande hauteur.
Le penthouse de 3,8 M$ – le plus grand et le plus cher à Québec – n’a toujours pas trouvé preneur. Avec sa superficie de près de 10 000 pieds carrés, il occupera les 11e et 12e étages de la tour en bois. L’immeuble sera réalisé par le consortium NEB, composé de EBC, Nordic Structures bois et Synchro Immobilier.
Les écocondos Origine
Livraison au printemps 2017
12 étages en bois massif (13 en incluant le basilaire)
92 unités de condos
Le penthouse de 3,8 M$ (le plus grand et le plus cher à Québec) occupe les 11e et 12e étages. Il n’a toujours pas été vendu.
Réalisé par le consortium NEB (EBC, Nordic Structures bois et Synchro Immobilier)
(Québec) La passerelle des Trois-Soeurs pour les piétons et les vélos est officiellement inaugurée. Construit au coût de 2,5 millions $, le nouvel aménagement relie les deux rives de la rivière Saint-Charles dans le secteur de la rue Bourdages.
«Cette passerelle était attendue depuis longtemps. Accessible à tous, elle crée un lien important entre le secteur résidentiel de la rue Bourdages, le secteur commercial du boulevard Wilfrid-Hamel et le site d’ExpoCité avec le parc Victoria, le quartier Saint-Sauveur et le secteur commercial et institutionnel du quartier Saint-Roch», a dit la vice-présidente du comité exécutif, Julie Lemieux. En conférence de presse, l’élue a d’ailleurs confié avoir habité dans le secteur et qu’une telle traverse était souhaitée.
Cette passerelle, note la Ville de Québec, complète les aménagements du parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles et ajoute un lien au réseau cyclable. «Elle s’inscrit dans la Vision des déplacements à vélo lancée récemment et encourage les transports actifs (marche et vélo) pour les secteurs environnants», selon la Ville qui souligne que la passerelle des Trois-Soeurs est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Au fait, pourquoi les Trois-Soeurs? Le nouvel aménagement doit son nom «aux trois plantes qui formaient la base de l’alimentation des populations iroquoiennes au moment de l’arrivée des Européens en Amérique du Nord au XVIe siècle soit le maïs, le haricot et la courge», explique la Ville de Québec.
Nous n’avons pas été trop surpris d’apprendre récemment qu’un sondage de la firme Léger avait classé les entreprises canadiennes de produits forestiers au premier rang pour la réputation en matière de pratiques environnementales. Mais c’était quand même très réjouissant.
Les entreprises du Québec et d’ailleurs au Canada travaillent extrêmement fort depuis quelques années pour s’assurer que nos forêts sont en santé et qu’elles le resteront pour les générations à venir, tout en fournissant des niveaux de récolte suffisants pour soutenir nos collectivités.
Le sondage effectué dans neuf pays a permis de constater que les clients américains, européens et asiatiques qui achètent du bois, de la pâte et du papier (fpac.ca/leger) accordaient des notes supérieures aux entreprises canadiennes pour la qualité et la durabilité de leurs produits, en reconnaissant particulièrement leur respect des lois et l’utilisation de pratiques d’aménagement forestier durable.
Ce n’est pas par hasard ni par chance que les entreprises canadiennes de produits forestiers ont une si bonne réputation pour ce qui est de la gestion environnementale : elles la méritent. Voici pourquoi :
• Il n’y a pratiquement pas de déforestation au Canada, soit seulement 0,02 % par année.
• Le Canada conserve environ 90 % de son couvert forestier d’origine, plus que tout autre pays.
• En vertu de la loi, toutes les zones récoltées sont régénérées.
• 93 % des forêts canadiennes sont de propriété publique, ce qui fait que les entreprises qui ont des activités dans ces territoires sont tenues de respecter une réglementation parmi les plus strictes au monde.
• Le Canada compte 160 millions d’hectares de forêts certifiées, soit 43 % du total mondial et quatre fois plus que tout autre pays. Environ 10 % seulement des forêts du monde sont certifiées.
Nos forêts sont, à juste titre, une grande source de fierté pour le Québec et le reste du Canada et les principaux intervenants – entreprises, gouvernements, communautés autochtones, municipalités et groupes environnementaux – collaborent pour veiller à conserver un équilibre des intérêts.
D’un point de vue économique, le secteur des produits forestiers génère déjà un chiffre d’affaires de plus de 59 milliards$ par année, ce qui correspond à 1,4 % du produit intérieur brut (PIB) du Canada et à 12,5 % du PIB du secteur manufacturier. C’est aussi 235 000 emplois directs, et il est important de noter que beaucoup de ces postes bien rémunérés sont en région rurale ou éloignée, y compris des milliers dans les communautés autochtones.
Du point de vue de l’environnement, les forêts contribuent à la pureté de l’air et de l’eau. Elles absorbent aussi le carbone, ce qui aide à atténuer les changements climatiques.
Les entreprises canadiennes de produits forestiers ont aussi ajouté des avantages grâce à la restructuration et à l’écologisation de leurs procédés internes.
Ainsi l’industrie :
•a fait d’énormes progrès pour réduire la pollution de l’eau et de l’atmosphère, notamment par l’élimination des BPC et des dioxines;
•a réduit les émissions de gaz à effet de serre des usines de pâtes et papiers de 65 % depuis 1990 et elle produit maintenant suffisamment d’énergie verte pour alimenter toutes les maisons de Calgary.
Nous développons aussi des produits innovateurs « verts » à base de fibre de bois – des pièces d’auto, des cosmétiques, des vêtements et des produits de bois d’ingénierie – qui peuvent remplacer des produits faits de matériaux à plus forte empreinte de carbone.
Selon le plan Vision2020 du secteur, les entreprises de produits forestiers visent une réduction supplémentaire de 35 % de leur empreinte sur l’environnement d’ici la fin de la décennie, qu’on évaluera en fonction de 12 paramètres, dont les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau et les déchets.
Nous sommes déterminés à atteindre ces objectifs, pour notre environnement, pour notre économie, pour nos collectivités et pour notre avenir.
Derek Nighbor, Chef de la direction, L’Association des produits forestiers du Canada
14 mars 2016 – La ville de Bordeaux a finalement retenu deux projets d’immeubles en bois de 50 mètres, plutôt qu’un seul. Présentation des deux lauréats.
Bordeaux est une ville qui bouge. Et qui n’est hostile ni à la transformation, ni à l’innovation. La preuve: l’Etablissement public d’aménagement Euratlantique a sélectionné – parmi 9 autres projets en lice – non pas un mais deux projets de construction d’immeuble en bois de 50 mètres. Une double première en France. D’un côté, le jury a retenu le projet «Hyperion», porté par Eiffage Immobilier et Woodeum. C’est le cabinet d’architectes Jean-Paul Viguier et associés qui s’est chargé de concevoir les plans de cette tour inédite, la première du genre en France: une tour de logement de 7000 mètres carrés de 57 mètres de haut sur 18 niveaux, en plein de cœur de Bordeaux, à proximité de la gare Saint-Jean et de la future gare LGV. Sa particularité: elle est en bois massif CLT (bois lamellé croisé).
De l’autre côté, le projet Silva orchestré par Kaufman&Broad avec Art&Build et Studio Bellecour (architectes) a lui aussi séduit le jury. Il s’agit là aussi d’une tour de 18 étages sur 50 mètres de haut comptant plus de 80% de bois et dotée d’une structure primaire à colombages géants. Le concept sera d’ailleurs appliqué au reste de la parcelle aménagée par Kaufman&Broad puisque les 2/3 du programme utiliseront des techniques incluant le bois (à 56%) dans la construction.
L’édifice d’Eiffage et Woodeum abritera 82 appartements pensés comme des maisons assemblées autour d’une rue verticale. Pourquoi Hyperion? «Parce que c’est aussi le nom du plus haut arbre vivant du monde, explique l’architecte Christophe Charon. Il fallait placer cette tour de façon harmonieuse. Bordeaux est une ville d’unité, où le plafond est très bas. Hyperion a donc été pensée de manière à ce que tout reste ensoleillé aux alentours, sans faire d’ombre.»
Il est vrai qu’avec ses jolies formes arrondies et son écriture en spirale, la tour ne rebute pas le moins du monde, et donne envie de s’installer sur ses terrasses. Petite précision: chacun des appartements dispose de la sienne.
Construction deux fois plus rapide qu’un chantier traditionnel
Biosourcé et recyclable, le matériau de construction bois massif CLT stocke le carbone au lieu de l’émettre, et permet des économies d’énérgie non négligeables. «Grâce aux 1400 mètres cubes de bois massif (CLT, LVL et BLC) mis en œuvre, dont une partie sera issue de la forêt landaise, la tour va stocker l’équivalent de 1000 tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions de carbone générées en moyenne par les consommations énergétiques d’un tel immeuble pendant plus de 9 ans», explique Guillaume Poitrinal, président de Woodeum.
Par ailleurs, l’utilisation de la technique innovante du bois massif CLT permettra un gain de temps significatif sur la durée du chantier, ainsi qu’une réduction par un facteur de 6 à 8 fois des rotations de camions pour l’exécution du gros œuvre.
Quant au projet Silva, il développera au total 17.700 m² répartis sur trois bâtiments. Au total, on y retrouvera 14.200 m² de logements certifiés NF Habitat HQE ainsi que 3000 m² de bureaux labellisés BREEAM «Very Good» ainsi que 500 m² de commerces et un parking en silo (en élévation, au-dessus du sol). Les 184 logements du programme (logements sociaux et accession) bénéficient de 700 m2 de terrasses-jardins suspendus et de jardin en pleine terre. La livraison est prévue à partir du dernier trimestre 2019. Thématique en vogue, Silva se présente comme un «projet collaboratif» avec la participation des habitants à conception et leur implication dans le projet pour qu’ils deviennent pleinement acteurs de leur ville.
(Québec – 15 mars 2016) Le gouvernement du Québec décaisse 12,5 millions $ pour le bureau d’études du Service rapide par bus (SRB), qui doit produire toutes les études et les calculs nécessaires pour le financement et la construction du réseau de 38 kilomètres reliant Lévis et Québec. Le maire Régis Labeaume veut compléter le projet d’ici 8 à 10 ans, mais saura seulement en 2018 s’il peut aller de l’avant.
Le soulagement était généralisé, mardi midi, lors de la conférence de presse tenue à l’Observatoire de la Capitale. Un an après le dépôt de l’étude de faisabilité sur le tramway, remplacé par un SRB, les équipes du Réseau de transport de la Capitale (RTC) et de la Société de transport de Lévis (STLévis) pourront se mettre officiellement au travail.
Ce travail, il est déjà commencé. La structure décisionnelle du nouveau bureau est établie et sera approuvée dans les prochains jours par les élus des deux villes impliquées. Des appels d’offres pour des consultants sont également prêts à être lancés.
Les professionnels, qui devraient être 12 à 20 selon les étapes, ont beaucoup de pain sur la planche. Ils doivent procéder aux études d’avant-projet sur les aspects techniques et environnementaux du projet, obtenir les autorisations gouvernementales, préciser le mode de financement et de réalisation – public, privé ou les deux – et commencer les devis.
Il faudra aussi proposer un mode de gouvernance pour le nouveau réseau, premier à chevaucher deux municipalités.
S’inspirant du succès du tramway de son ami Alain Juppé, maire de Bordeaux, Régis Labeaume a fait part de son souci pour l’acceptabilité sociale. Une ressource du RTC s’occupera de la communication avec les citoyens.
Le tracé doit aussi être raffiné, mais il n’y a pas de gros changements en vue. «S’il y en a qui rêvent à ça, oubliez ça», a prévenu le maire de Québec.
Deux années sont réservées pour passer au travers de ce programme. Après, ce sera le temps de donner le «go ou no go» pour le projet complet. Ce signal viendra des villes de Québec et de Lévis, mais aussi des gouvernements supérieurs, sollicités pour le financement du milliard de dollars estimé nécessaire.
Il a été redit mardi que le gouvernement fédéral sera invité à participer. Le président du Conseil du trésor québécois et ministre responsable de la Capitale-Nationale, Sam Hamad, n’a pas fait de promesse de son côté, même si c’est son gouvernement qui est seul à payer pour le moment.
Ce dernier a d’ailleurs défendu le temps mis pour franchir cette première étape. «Pour ceux qui étaient impatients, lorsqu’on gère l’argent du public, on prend le temps qu’il faut pour prendre les bonnes décisions», a lancé le ministre.
Le maire Labeaume calcule 8 à 10 ans avant que le réseau soit complété. Le premier échéancier proposé dans l’étude de faisabilité évoquait 2025.
Le maire Gilles Lehouillier n’a pas caché son impatience de voir les infrastructures sortir de terre. «On ne s’attend pas à ce que tout le monde délaisse l’automobile, mais on s’attend à faire un transfert suffisant pour qu’il y ait plus de flexibilité», a-t-il souligné.
Accès transports viables (ATV), l’organisme qui représente les usagers du transport en commun, reste agacé par le calendrier. «On fait des tramways aux États-Unis et en Europe dans des délais beaucoup moins longs que ça», souligne le directeur général Étienne Grandmont, tout de même ravi du déblocage.
Il s’inquiète par ailleurs que le projet puisse être abandonné au bout de deux années. «C’est tannant ça», dit M. Grandmont, confiant par ailleurs que la pression soit trop forte pour reculer.
Caire demande plus à Québec
Le lancement du bureau d’études du SRB ne satisfait pas pleinement le député de La Peltrie, Éric Caire, qui souhaite que le gouvernement du Québec s’attaque de façon plus globale à la congestion dans la grande région de Québec. Mardi, il a parlé du SRB comme d’un projet «tout à fait défendable» de la Ville de Québec. Mais selon le caquiste, le provincial doit lui aussi se doter d’un plan de mobilité et investir davantage pour diminuer les problèmes de circulation, qui irritent les citoyens. «Le troisième lien (entre la rive sud et la rive nord) doit être la grande priorité», affirme M. Caire, qui milite également pour l’élargissement de plusieurs autoroutes.
Six mois après son ouverture, le Centre Vidéotron remplit jusqu’à maintenant sa promesse d’attirer plus de concerts à Québec. Grâce à l’annonce de la visite de Slipknot, Marilyn Manson, Def Leppard et REO Speedwagon l’été prochain, vingt-cinq jours de spectacles sont maintenant à l’horaire de l’amphithéâtre en 2016.
À ce rythme, le Centre Vidéotron surpassera aisément les meilleurs résultats récents du Colisée Pepsi en terme de journées d’occupations pour des spectacles (29 en 2008, 26 en 2012). 2016 étant encore jeune, on peut s’attendre que plusieurs autres concerts s’ajoutent à la programmation au cours des prochains mois.
Jusqu’à maintenant, quinze productions différentes ont fait ou feront escale au Centre Vidéotron en 2016, pour un total de 31 représentations. Ce nombre inclut les huit performances en cinq jours qu’offrira la troupe de Disney on Ice cette semaine, les six représentations en quatre jours du Cirque du Soleil, en janvier, de même que les quatre concerts de Céline Dion, en août.
Parmi les autres concerts attendus, on remarque le passage de plusieurs grandes vedettes comme Justin Bieber (ce sera son premier concert à Québec), Rihanna, Bryan Adams, Maroon 5, Santana et Pearl Jam.
Il faudra maintenant voir si le Centre Vidéotron sera en mesure de conserver un tel rythme sur une longue période.
Vendredi, 26 février 2016 – Les citoyens de Québec appuient Régis Labeaume dans deux projets nécessitant des investissements majeurs: le service rapide par bus et la protection des sources d’eau potable.
Le projet de service rapide par bus (SRB) recueille l’appui des trois quarts des répondants d’un sondage Léger, réalisé pour le compte d’Équipe Labeaume et dont Le Journal a obtenu copie.
C’est dans les arrondissements centraux où le projet de 1,1 milliard $ recueille la plus large adhésion, alors que dans les banlieues nord, l’appui, bien que majoritaire, est moins fort.
Le SRB rallie davantage la population que le tramway au coût de 2 milliards $, qui recueillait l’appui de 65 % de la population en 2011. «Le SRB apparaît peut-être plus réaliste dans l’esprit des citoyens. Ce qu’on comprend aussi, c’est que les citoyens veulent de l’amélioration dans le transport en commun. Il y a un signal qui dit qu’on doit trouver une façon d’améliorer ce service. Le SRB apparaît pour eux comme une solution potentielle», indique Caroline Roy, vice-présidente de Léger à Québec.
Le dernier cheval de bataille de l’administration Labeaume, la protection des sources d’eau potable, trouve aussi un fort appui au sein de la population. Pas moins de 85 % des citoyens se disent d’accord pour que la Ville de Québec continue d’investir dans cet objectif. «Ça rallie tous les arrondissements, où on a un résultat supérieur à 80 %», souligne Mme Roy.
L’appui a augmenté depuis 2012, alors que les deux tiers des citoyens étaient d’accord pour que la Ville déploie plus d’effort pour la protection de l’eau. Développement économique
Par ailleurs, le développement économique, l’amélioration de la fluidité des grands axes routiers et la réfection des infrastructures municipales sont les enjeux qui importent le plus pour les gens de Québec. L’amélioration de l’attractivité de la ville et le développement immobilier arrivent en queue de peloton.
Quand on leur demande les actions à poser dans les trois prochaines années pour améliorer leur qualité de vie, les résidents de la capitale priorisent la réparation des rues et trottoirs, la protection de l’environnement, l’amélioration du transport en commun et le déneigement.
Tout en bas de la liste, à peine 11 % des gens de Québec jugent prioritaire d’améliorer la collecte des ordures et du recyclage.
(Québec, 24 février 2016) L’immobilier de luxe connaît une croissance sur la scène internationale, et la capitale n’est pas en reste. Des penthouses à 3,8 millions $ et à 5,2 millions $ sont en vente à Québec et à Lévis.
Le projet d’écocondos Origine de Pointe-aux-Lièvres offrira notamment un penthouse de 9574 pieds carrés réunissant les étages 11 et 12 de l’édifice. «Il s’agit du plus grand condo et du plus cher actuellement sur le marché de la Rive-Nord de Québec», indique au Soleil le courtier immobilier Martin Dostie de la bannière Sotheby’s International Realty Québec.
Avec ses 41 mètres de hauteur, l’édifice Origine est la plus haute tour en bois massif en Amérique du Nord. Elle comptera 94 condos, comprenant d’une à trois chambres.
Le projet, qui est évalué à 25 millions $, comprend aussi une terrasse extérieure commune avec piscine ainsi qu’une salle d’entraînement. Les premières unités devraient être disponibles au printemps 2017. L’immeuble est réalisé par le consortium NEB, composé du constructeur EBC, Nordic Structures bois et Synchro immobilier.
Pour le penthouse, le plan initial prévoit six chambres et neuf salles de bains. L’acheteur pourra toutefois le modifier à sa guise.
Dans le Vieux-Lévis
Du côté de la Rive-Sud, un condo de 10 596 pieds carrés est actuellement en vente pour 5,2 millions $. Il sera construit sur le toit d’un immeuble du Vieux-Lévis, face au fleuve et au Château Frontenac. Il est situé au 5955, rue Saint-Laurent, dans les anciens bureaux de Postes Canada.
«Le penthouse n’est pas encore construit, mais trois de ses façades seront entièrement vitrées, avec des murs fenêtres de 18 pieds de haut, le panorama sera tout à fait spectaculaire», affirme M. Dostie, assurant qu’il y a un marché pour l’immobilier de luxe dans la région. «Ce n’est pas nécessairement des gens de la Ville de Québec qui achètent des condos de ce type. L’intérêt vient surtout de l’international. Les gens ayant de grosses fortunes peuvent acheter un condo de 77 millions $ à New York. À Québec, ils vont avoir la même superficie pour 3 ou 4 millions $», ajoute-t-il.
Tout comme pour le projet d’écocondos Origine, le plan initial du penthouse à Lévis compte six chambres et neuf salles de bains.
D’autres condos d’une valeur de plus de 1 million $ sont également actuellement en vente à Québec. «J’ai notamment un condo de 2900 pieds carrés à vendre à 1,85 million $ situé au 9, rue des Jardins-Mérici, et un autre de 2809 pieds carrés affiché à 2,15 millions $ situé au 14, rue des Jardins-Mérici», note le courtier immobilier qui a dernièrement vendu un penthouse de 2,25 millions $ dans l’édifice le George-V, au 650, avenue Wilfrid-Laurier. M. Dostie n’a toutefois pas voulu révéler le nom du nouveau propriétaire.
La plus haute tour en bois en Amérique du Nord, érigée à Québec, abritera le condominium le plus cher en ville, d’une valeur de 3,7 M$.
Québec, 24 février 2016 – Les travaux de construction du projet d’écocondos Origine s’amorceront enfin au printemps sur la rue de la Pointe-aux-Lièvres, après plus de trois mois de retard.
Mercredi, l’agence Sotheby’s a mis en vente un condo de 9574 pieds carrés qui sera situé aux 11e et 12e étages de l’immeuble en bois. Ce condo pourrait être subdivisé en six penthouses de 494 000 $ à 819 000 $, comme il apparaît sur les plans.
Le promoteur de ce projet de 25,5 M$, le consortium NEB, qui est composé de EBC, Nordic Structures bois et Synchro Immobilier, est ouvert à différentes possibilités quant à l’aménagement des étages supérieurs.
«Initialement, on prévoyait livrer les premières unités en décembre 2016, mais on a décidé de se donner un peu plus de temps pour commencer la construction plus tard au printemps, ce qui repousse les premières livraisons en mars 2017», a expliqué Anne Julie Nadeau, directrice des ventes.
Prévente
La prévente des 92 unités a débuté tranquillement. Toutefois, depuis quelques semaines, le promoteur sent un nouvel engouement pour ce projet. Le prix de départ pour les unités les moins chères est de 139 900 $.
Jusqu’à présent, 35 contrats ont été signés, et le promoteur est en pourparlers pour la vente de trois autres unités qui pourraient se concrétiser au cours des prochains jours.
Bien que 38 % des unités aient trouvé preneur, le promoteur a toutefois décidé d’aller de l’avant avec la construction en espérant que la mise en vente des penthouses par Sotheby’s créera un pouvoir d’attraction auprès d’acheteurs potentiels. Avec une structure en bois, le promoteur estime être en mesure d’assembler un étage par semaine, une fois les travaux commencés.
Québec, le 16 février 2016 – La Ville de Québec et le Gouvernement du Québec, dans le cadre de la Stratégie de développement économique, annoncent un appui financier de 505 500 $ aux entreprises ABB et Solucycle pour leur participation au programme de vitrine technologique, qui leur permet d’expérimenter leurs produits ou procédés innovants dans des situations réelles touchant les équipements et les opérations de la Ville.
« L’innovation et la qualité de la main-d’œuvre spécialisée sont à la base de l’excellence des entreprises technologiques de Québec. Cet appui aux entreprises ABB et Solucycle démontre leur importance dans l’économie de la région, a souligné le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Nous sommes fiers de mettre à la disposition d’ABB et de Solucycle les services municipaux dont elles ont besoin pour expérimenter et démontrer l’efficacité d’innovations technologiques conçues et fabriquées à Québec. »
« Le Gouvernement du Québec alloue, chaque année, une somme de 7 millions de dollars à la Ville de Québec afin de soutenir des initiatives qui contribuent au développement économique de la région. Nos entreprises sont ingénieuses et il faut les appuyer dans les efforts qu’elles investissent pour développer des produits qui se démarquent de la concurrence. L’innovation est l’élément clé pour permettre aux entreprises de la région de bien se positionner dans un marché de forte concurrence », a souligné le ministre Hamad.
« ABB est très fière de participer au programme de Vitrine technologique de la Ville de Québec car il permet de faciliter l’accès à des sites pour tester de futurs produits en conditions réelles contribuant ainsi à accélérer leur mise en marché. Ce programme représente un véritable effet de levier permettant de soutenir notre plan de croissance qui en résulte par une création d’emploi constante dans la région de Québec depuis les 3 dernières années », a souligné Marc Corriveau, directeur général d’ABB – Unité d’affaires Mesure et Analyse de Québec.
Le projet de l’entreprise ABB, bénéficiant d’une aide de 253 500 $, consiste en la démonstration de cinq produits industriels développés et fabriqués par l’entreprise à Québec, qui seront testés et expérimentés au sein des installations et des opérations de la Ville. Les produits seront des instruments de mesure d’inventaire 3D, 2D sur convoyeur, de niveau en contexte industriel, de la qualité de l’eau et des émanations d’incinérateur.
« Le soutien octroyé par la Ville de Québec via son programme de Vitrine technologique est une marque de confiance inestimable pour Solucycle et nous en sommes très reconnaissants, a déclaré Mathieu Linteau, vice-président et cofondateur de Solucycle. Nous aurons ainsi la chance de démontrer toute l’efficacité de notre système inédit de récupération des matières organiques dans la foulée d’un projet multirésidentiel tout aussi novateur. »
Le projet de Solucycle, bénéficiant d’une aide de 252 000 $, vise à faire la démonstration, dans un immeuble résidentiel (Écocondo Origine), d’un procédé novateur de récupération des matières organiques. Les déchets de tables seront broyés à même l’évier de cuisine et acheminés vers un réservoir de récupération souterrain privé. Sous la supervision du Service de l’environnement de la Ville de Québec, le projet inclura une évaluation de la technologie, notamment sous l’angle des dimensions environnementales et économiques, ainsi que de l’acceptabilité sociale.
À propos de la Stratégie de développement économique
Intitulée Entreprendre, Innover et se démarquer, la Stratégie de développement économique de la Ville de Québec, financée par le Gouvernement du Québec, a été lancée en décembre 2011. La Stratégie favorise le démarrage d’entreprises et réunit les conditions gagnantes pour les faire croître. Le Secrétariat à la Capitale-Nationale, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations et Québec International agissent à titre de partenaires de premier plan dans le déploiement de la Stratégie.
(Québec) On saura bientôt quel concept l’administration Labeaume retiendra pour le marché public à ExpoCité en 2017. L’appel d’intérêt lancé en octobre se terminait mardi pour ce que le maire Régis Labeaume voit déjà comme «LE marché public au Canada».
Mais contrairement à un appel d’offres, le nombre de groupes et d’organisations qui ont proposé des idées n’est pas systématiquement rendu public, a expliqué la porte-parole de la Ville de Québec, Rose-Marie Ayotte.
Un comité examinera les idées reçues ces prochaines semaines et en fera un rapport, a-t-elle dit.
Les responsables de la Ville de Québec pourront alors décider de retenir un concept, de n’en conserver aucun ou encore de jumeler plusieurs propositions pour ce marché public quatre saisons voisin du Centre Vidéotron.
L’objectif de l’appel d’intérêt qui se terminait mardi n’était donc par de trouver un gestionnaire pour le marché qui devrait naître dans le Pavillon du commerce.
«On lance un appel d’intérêt très large. On veut le maximum d’idées, le maximum de concepts. On s’attend à avoir des consortiums ou des équipes», avait commenté M. Labeaume le 28 octobre.
«Il y a toutes sortes de concepts dans le monde. J’en ai visité. On verra la réponse, j’ai hâte de voir», avait-il aussi ajouté.
La Ville de Québec louera le bâtiment à un futur exploitant qui devra, selon ce que précisait l’appel d’intérêt, «mettre en valeur les produits du terroir et les produits locaux de la région de la Capitale-Nationale» et être «attractif, ouvert et animé toute l’année».
«Ça va être formidable»
L’annonce du déménagement du Marché du Vieux-Port vers ExpoCité en 2017 a été critiquée par plusieurs.
Mais l’idée de garder une «antenne» pour vendre des fruits et légumes frais dans le Vieux-Port pendant l’été est toujours dans la mire des autorités municipales.
«Il y a encore de la place pour les étals au Vieux-Port, il n’y a aucun problème», avait assuré M. Labeaume l’automne dernier. Il avait alors soutenu que la controverse serait vite oubliée. «Vous allez voir, quand tout ça va ouvrir, plus personne va se souvenir de ce qui s’est passé avant. Ça va être formidable!»
Québec, le 28 janvier 2016 – En marge du remaniement ministériel qui s’est opéré aujourd’hui au sein du gouvernement Couillard, Accès transports viables a appelé au lancement rapide du bureau de projet du Service rapide par bus (SRB) promis depuis bientôt 11 mois.
Pour l’organisation, qui défend les intérêts des utilisateurs et utilisatrices de transports collectifs et actifs dans la région de Québec, les nouvelles responsabilités ministérielles de Sam Hamad et Jacques Daoust envoient un signal très positif quant à la possibilité de démarrer rapidement le bureau de projet.
« La présence de Sam Hamad au Conseil du Trésor est une très bonne nouvelle, le ministre étant bien au fait du dossier et des besoins immenses qu’a la région de la Capitale-Nationale en infrastructures de transport collectif, » a affirmé Etienne Grandmont, directeur général de l’organisation. Rappelons que le bureau de projet pour le SRB de Québec et Lévis était, aux dernières nouvelles, en attente d’une approbation du Conseil du Trésor.
M. Grandmont rappelle également que « Jacques Daoust, nommé au ministère des Transports, est un ancien président d’Investissement Québec et ancien ministre de l’Économie. Il connaît donc bien les rouages de la Caisse de dépôt et placement du Québec, un bailleur de fonds potentiel très intéressant pour le projet de SRB à Québec. »
M. Grandmont a finalement offert la collaboration d’Accès transports viables aux deux ministres dans les dossiers touchant à la mobilité durable.
Sandra Godin, Journal de Québec – Même si la Symphonie hivernale a été montée en peu de temps, Louis-Jean Cormier, l’Orchestre symphonique de Québec (OSQ) et la compagnie d’effets visuels BlackOut Design ont réussi à créer une soirée digne de mention. Mais le concept reste définitivement à peaufiner.
C’est finalement un total de 5500 billets qui ont été vendus pour le spectacle, ont avancé les organisateurs. Plusieurs sièges étaient vides dans les gradins et l’ambiance n’était pas à son comble.
Le Centre Vidéotron vivait son baptême symphonique, le premier vrai test d’acoustique. Musicalement, le résultat est franchement satisfaisant. Le son de l’OSQ était clair, impeccable et on y distinguait les subtilités et les nuances. C’est plutôt du côté de Louis-Jean Cormier qu’on a eu l’impression, en début de prestation, que le son faisait défaut.
L’immensité de l’espace a probablement eu raison de la proximité avec le public. La volonté de faire un rendez-vous intime y était, mais le terrain de jeu était un peu grand. Mais la présentation en amphithéâtre a permis une mise en scène encore plus élaborée.
Un bel enrobage visuel
Régis Labeaume s’est improvisé «maestro» pour les premières mesures de l’OSQ, qui a dit avoir vécu «l’apothéose». Puis, plus de 80 musiciens, sous la direction de David Martin, ont enveloppé le répertoire de Louis-Jean Cormier de sonorités grandioses, oniriques, poétiques, les élevant ainsi dans une tout autre dimension.
Louis-Jean Cormier, planté au-devant planté une scène blanche surélevée au-devant de la scène, avait équilibré le spectacle en puisant tour à tour dans le meilleur de ses deux albums, Le treizième étage et Les grandes artères.
La compagnie BlackOut Design avait concocté un enrobage visuel différent pour chacune des pièces. Une immense surface derrière la scène projetait des éclairages et des images qui respectaient le rythme et l’univers des chansons.
Une structure d’éclairage amovible surplombait la scène s’abaissait parfois juste au-dessus de la tête des musiciens, pour recréer une certaine intimité. Les jeux de lumières étaient magnifiques: la plus belle idée technique de la soirée.
150 choristes sur scène
«Bonne deuxième!» a blagué Louis-Jean Cormier en revenant de l’entracte, où il a laissé la place à Safia Nolin, une fille de Limoilou, venue interpréter Technicolor. «Je me sens nerveuse. J’ai peur de tomber en bas», a-t-elle dit avec toute sa candeur, en dissimulant un rire timide.
En guise de chorale, les 150 jeunes de l’École de la Seigneurie de Beauport ont ajouté un caractère encore plus majestueux à la chose.
Au rappel, Louis-Jean Cormier a eu son moment de communion avec le public avec sa pièce phare Tout le monde en même temps.
Québec, le 18 janvier 2016 – La Ville de Québec annonce les orientations budgétaires qu’elle retiendra lors de la planification des budgets pour les deux prochaines années. Ces orientations tiennent compte du rééquilibrage de l’inflation projetée des années antérieures et du contexte économique mondial marqué par la baisse du dollar canadien et son impact sur la population au cours des prochains mois.
« Considérant le contexte économique mondial et afin d’offrir un moment de répit aux contribuables qui ont fait leur part depuis quelques années, nous annonçons un gel des taxes résidentielles pour les deux prochains budgets, soit en 2017 et 2018, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Ce gel permettra de rétablir l’écart observé entre l’inflation projetée, qui sert habituellement de référence pour le calcul de la hausse annuelle des taxes, et l’inflation réellement observée entre 2008 et 2015. Pour cette période, l’écart cumulé est supérieur de 2,9 % à l’écart observé. Ce geste de retour au contribuable constitue un respect du contrat entre l’administration et la population car depuis 2008, nous avons pris l’engagement de taxer à la hauteur de l’inflation. Cette décision démontre de nouveau notre parti pris pour les citoyens. »
Le gel des taxes résidentielles inclut la taxe foncière générale, la tarification de services pour l’aqueduc, les égouts et les matières résiduelles. Il n’inclut pas la variation liée à l’harmonisation du fardeau fiscal des anciennes villes, à la suite de la fusion de 2002, ni celle pour les dettes des anciennes villes, ces deux derniers éléments étant imposés par la Loi sur les fusions municipales.
Économies générées par le
gel des taxes en 2017 et 2018
Résidence unifamiliale moyenne de 283 000 $
2017
57 $
2018
115 $
Total après 5 ans
518 $
Total après 10 ans
1095 $
L’impact budgétaire estimé pour la Ville du gel des taxes résidentielles se traduira comme suit :
An 1 : 12 M$ | An 2 : 24 M$ | An 5 : 106 M$ | An 10 : 228 M$
Ce manque à gagner sera en partie récupéré par les économies récurrentes générées au cours des dernières années par divers changements, notamment :
– les économies liées aux nouvelles règles entourant le partage des coûts des régimes de retraites qui sont maintenant effectives et retournent ainsi de l’argent dans les poches des contribuables;
– la gestion financière rigoureuse marquée par la révision des programmes, des façons de faire et les compressions budgétaires annuelles;
– la robustesse du cadre financier, d’ailleurs reconnu par la notation de crédit Aa2 de l’agence Moody’s;
– et la diminution de la dette qui s’enclenche dès cette année avec une baisse de 59,1 M$.
« Les mesures budgétaires et administratives que nous avons adoptées au cours des dernières années et notre volonté de changer le partage des coûts des régimes de retraite ont fortement été soutenus par les citoyens, a déclaré le vice-président du comité exécutif, M. Jonatan Julien. Il ne sera pas facile de récupérer ce manque à gagner mais nous sommes aidés par la marge de manœuvre financière dont nous disposons qui nous permet de redonner aux contribuables en leur offrant une pause compte tenu du contexte économique actuel, et ce, en continuant de diminuer la dette en plus de maintenir la qualité des services offerts. Nous devons toutefois continuer à faire preuve de rigueur budgétaire dans la gestion administrative de la Ville et nous prendrons les prochains mois pour élaborer le budget 2017 en incluant cette réduction de revenus projetée. ».
(Québec) Nina Pizza, la Korrigane, le bar MacFly, boutique Retro Bordello ou la Folle Fourchette : le prestigieux quotidien New York Times a passé 36 heures à Québec pour une virée des adresses branchées, hors des sentiers battus.
Nina Pizza, la microbrasserie La Korrigane, le bar MacFly, les boutiques Retro Bordello ou La folle fourchette : le prestigieux quotidien New York Times a passé 36 heures à Québec pour une virée des adresses branchées, hors des sentiers battus.
«Est-ce que hip et historique peuvent coexister? Mais oui!» écrit la reporter Indrid K Williams dans l’article «36 Hours in Quebec City» publié jeudi sur le site du journal new-yorkais (goo.gl/kkovSg).
Il est bien sûr question du Château Frontenac, de sa terrasse Dufferin, du Petit Champlain et du parc de la Chute-Montmorency dans ce papier. Mais ce qui frappe est les adresses en marge, les commerces, restaurants et bars de Saint-Roch, de Saint-Sauveur et de Limoilou qu’a visitées la journaliste.
L’article est par exemple coiffé d’une superbe photo de la boutique d’objets anciens et de curiosités Rétro Bordello de la rue Saint-Joseph. On y conseille aussi de visiter la boutique aux trouvailles vintage Si les objets pouvaient parler.
Un détour par Limoilou aux boutiques La folle fourchette et Article 721 et au récent salon de thé Le Lièvre & La Tortue, ouvert à l’automne, est aussi suggéré.
«La vieille tradition culinaire de Québec prend de nouvelles directions très créatives», peut-on lire dans l’article qui parle aussi de Nina Pizza Napolitaine dans Saint-Roch et vante le foie gras au torchon du Renard et La Chouette dans Saint-Sauveur.
Rue Saint-Jean, le New York Times s’est arrêté à la boulangerie Paingrüel et à la brûlerie Cantook.
Une virée touristique à Québec n’en serait pas une sans faire mention de la légendaire poutine. «Avoir un débat de fin de soirée sur la meilleure poutine en ville est comme argumenter avec un natif de Philadelphie à propos du cheese steak», écrit Mme Williams en guise de comparaison. Verdict: le Times propose de goûter à notre mets national chez Poutineville rue Saint-Joseph, mais aussi au casse-croûte Chez Gaston. Le gage ici d’une authenticité bien loin des itinéraires touristiques traditionnels.
Publié le 11 janvier 2016 à 19h28| Mis à jour le 12 janvier 2016 à 13h23 | Par David Rémillard pour le Soleil
À l’aide d’un drone, David Paré et Steve Renaud, de Phenix Film, ont croqué le parcours lumineux installé sur la 3e Avenue, en basse ville de Québec.
(Québec) La ville de Québec a été captée sous un tout nouvel angle par un drone survolant le quartier Limoilou, le 20 décembre. Le Soleil en a obtenu des images en exclusivité.
David Paré et Steve Renaud, de Phenix Film, n’ont eu que deux heures pour croquer le portrait du parcours lumineux installé sur la 3e Avenue, en basse ville de Québec. Et le duo a profité au maximum du peu de temps qui leur était alloué en vertu de leurs permis, captant en prime des images panoramiques de la ville de Québec durant la nuit.
Le drone utilisé était autorisé à voler à une hauteur de 120 mètres au-dessus de la 3e Avenue, entre la 4e et la 13e Rue. Sur les plans les plus vertigineux, on peut facilement voir la rue Honoré-Mercier, le Concorde, l’édifice Marie-Guyart, l’édifice Price et l’autoroute Dufferin, notamment.
Les images ont été commandées par la SDC Limoilou, qui en fera une vidéo faisant la promotion des installations lumineuses utilisées pour souligner la période des Fêtes.
Les tournages à vol de drone sont peu communs, plusieurs restrictions rendant la tâche des producteurs difficile. Phenix Film est une des rares compagnies à avoir obtenu une certification de Transports Canada.
Pour aller de l’avant le 20 décembre, la SDC Limoilou et Phenix Film ont dû obtenir des autorisations du Bureau touristique et des grands événements de la Ville de Québec, de NavCanada et du Service de police de Québec.
La Ville de Québec réalise actuellement, des quartiers nouveau genre qui offriront un cadre de vie exceptionnel à ses habitants, et ce, à proximité du centre-ville. La nature et les espaces verts proposeront une qualité de vie prisée.
La Ville fait la promotion immobilière de ces écoquartiers, c’est-à-dire qu’elle vend les terrains par appel d’offres. Par la suite, les groupes retenus élaborent des projets qu’ils proposent aux futurs résidants.
L’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres
Nouveau style de vie, au cœur d’un quartier dynamique et d’une énergie créatrice, bâtiments à l’architecture contemporaine, à proximité des milieux de travail et d’activités, hauts standard en matière de développement durable; voilà quelques-unes des caractéristiques de cet écoquartier qui prend vie dans le secteur Saint-Roch.
L’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres est situé au nord du Nouvo Saint-Roch, à quelques pas du Vieux-Québec, du Vieux-Port et du Vieux-Limoilou dans un ancien secteur industriel, auquel la Ville de Québec redonnera vie.
Les projets en cours
Trois projets sont actuellement en cours dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres.
Une localisation enviable
Origine, écocondos de la Pointe-aux-Lièvres
Avec ses 40 mètres de hauteur, l’immeuble possèdera la plus haute structure faite de bois massif dans le monde. Le projet mené par un consortium propose 94 condos de 1 à 3 chambres.
Écopropriétés Habitus
Le projet propose des maisons de ville superposées visant la certification NovoClimat 2.0 et LEED pour habitations. Elles sont conçues pour les familles désirant s’implanter dans un milieu de vie à la fois sain et urbain.
PAL6, logements communautaires
Projet d’habitation communautaire de 59 logements destinés aux familles. L’immeuble de 6 étages construit en ossature légère de bois propose des 4 ½ et des 5 ½. Pour en savoir plus, il faut s’adresser à GRT Action-Habitation de Québec, au 418 648-1278, poste 0.
Des atouts exceptionnels
Le secteur et ses environs offrent plusieurs atouts exceptionnels.
Localisation
Tout nouveau tout beau!
Grande accessibilité Autoroute Laurentienne et artères importantes à proximité (rues Dorchester et de la Couronne, 1re et 3e Avenues).
Bonne desserte en transport en commun Le parcours Métrobus, des parcours réguliers et couche-tard ainsi qu’un projet futur de Service Rapide par Bus dans l’axe nord-sud reliant le secteur au centre-ville. Le futur SRB (Service rapide par bus) traversera l’écoquartier.
Écoles École secondaire Cardinal-Roy (spécialisée en programmes sports-études), centres de formation professionnelle Louis-Jolliet et Wilbrod-Bhérer, École hôtelière de la Capitale ainsi que plusieurs écoles primaires.
Pôles d’emploi Quartier Saint-Roch, Commission de la santé et de la sécurité au travail, Institut de réadaptation en déficience physique de Québec, hôpital Saint-François d’Assise, pour ne nommer que ceux-là.
Plusieurs centres commerciaux et rues commerçantes Quartiers Saint-Roch, Vanier et Saint-Sauveur, 1re Avenue, 3e Avenue, boulevard Wilfrid-Hamel, Place Fleur de Lys.
À Québec, l’immeuble en copropriété Origine, lancé en février, totalisera 13 étages. Atteignant 40,9 mètres, ce sera pour quelque temps le plus haut bâtiment à la structure entièrement en bois massif en Amérique du Nord.
En attendant la construction de la tour d’habitation, qui devrait débuter à la fin de l’été et se terminer à la fin de 2016, deux immeubles de six étages avec une structure en bois d’ingénierie, également situés à Québec, ont établi des précédents de ce côté-ci de l’Atlantique : l’Édifice Fondaction Québec et le complexe en copropriété District 03.
À Londres, l’édifice Stadthaus, construit en 2009 et comportant neuf étages (huit étages en CLT sur un premier étage en béton), a établi un record qui a tenu jusqu’à la construction de la tour d’habitation Forté Living, à Melbourne, qui a 10 étages (structure en CLT reposant sur un premier étage en béton) et a été complétée en 2012. Elle s’avère pour l’instant le plus haut immeuble de bois au monde.
La future tour de condos Origine, dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, à Québec, est l’un des trois projets sélectionnés par Ressources naturelles Canada pour stimuler la construction d’édifices de 10 étages et plus en bois massif, au Canada. Les deux autres devraient être bâtis à Ottawa et à Vancouver. Celui d’Ottawa, qui aura 15 étages, devrait être lancé ce mois-ci et la construction devrait débuter au printemps 2016. Avec ses 59,4 mètres, il deviendra le plus haut édifice en bois massif au monde.
« Il s’est construit beaucoup d’immeubles de six, sept, huit et neuf étages en bois au Canada, au tournant du siècle dernier, et on veut ramener cette expertise, tout en allant plus loin. »
— François Saillant, analyste senior du développement des marchés chez Ressources naturelles Canada
« On veut démontrer la viabilité des constructions en hauteur en bois massif pour trouver des débouchés en Amérique du Nord », poursuit M. Saillant
Puisque la démonstration technique, la conception et la construction de ces projets innovateurs coûtent plus cher, le Ministère aide à financer certaines dépenses.
Plusieurs intervenants des gouvernements du Québec et du Canada ainsi que des instituts de recherche ont uni leurs efforts pour préparer le lancement du projet Origine. « On effectue ce projet de démonstration pour aller au-delà de notre zone de confort que représente la construction d’immeubles de quatre, cinq et six étages », précise Frédéric Verreault, porte-parole de Nordic Structures Bois, fournisseur de structures de bois massif.
BANC D’ESSAI
Un autre projet de démonstration, piloté par l’Office municipal d’habitation de Québec, est en cours dans l’écoquartier Cité Verte. Depuis l’automne dernier, deux bâtiments d’habitations communautaires contigus de 4 étages, de 20 logements chacun, sont en construction selon deux techniques différentes : l’un avec des panneaux de bois lamellé-croisé et l’autre, avec une ossature de bois légère de type plateforme. À la suite d’une entente de collaboration avec des partenaires dans le Trentin, en Italie, deux immeubles d’habitation sociale ont été construits à Trento selon le même principe et des échanges de connaissances techniques et de données sont effectués. « La construction des deux types de bâtiments, qui formeront Les Habitations Trentino, à Québec, progresse en parallèle, pour que ce soit plus facile de faire des comparaisons », souligne Louis-Philippe Thibault, chargé de projets à la Société d’habitation du Québec (SHQ), qui a signé l’entente de collaboration technique. Les deux immeubles devraient être terminés cet été.
Un marché public, un espace décloisonné et aménagé pour les citoyens… Expocité, un plus pour les copropriétaires d’Origine!
Le groupe de travail mis sur pied par la Ville de Québec pour se pencher sur l’avenir d’ExpoCité propose d’aménager un marché public, des patinoires et des jeux d’eau sur le site adjacent au nouvel amphithéâtre afin de le rendre plus accessible.
Après des mois de réflexion, le groupe de travail, qui avait le mandat de trancher sur le sort du vieux Colisée et sur la vocation des autres bâtiments, comme le Centre de foires et le Pavillon de la jeunesse, a remis son rapport lundi. Il estime que les citoyens doivent pouvoir profiter davantage des installations du quartier Lairet.
En l’absence d’un projet de transformation porteur, le vieux Colisée doit être détruit et ses terrains récupérés pour créer un vaste espace de vie pour les citoyens, suggère le groupe de travail.
Daniel Gélinas, qui a présidé le comité de travail, parle de reconfiguration importante du site d’ExpoCité. « On ne construit rien actuellement sur le lieu, on l’aménage, on le rend plus convivial, on ajoute des activités qui vont coûter des sous. Bien évidemment, on ne les a pas calculés, mais on n’est pas dans le projet extraordinaire de fou. »
Le groupe suggère notamment l’aménagement d’un marché public au Pavillon du commerce, de patinoires l’hiver et de jeux d’eau l’été pour les familles. Selon Daniel Gélinas, le site devrait aussi être reverdi pour contrebalancer les îlots de chaleur créés par les stationnements du Centre Vidéotron.
La construction de pistes cyclables dans le secteur et le retrait de la clôture qui ceinture le site font également partie des suggestions.
Les coûts des aménagements proposés n’ont pas été évalués, mais le comité de travail estime que la Ville de Québec se doit d’investir dans le site pour en faire un endroit vivant à l’année, mentionne Daniel Gélinas.
Mardi 24 février 2015, 10 h 30, à la Maison Dorion-Coulombe s’est tenue la conférence de presse du lancement du projet Origine!
Les 3 partenaires présents, NORDIC Structures Bois, Synchro Immobilier et EBC, ainsi que l’architecte Yvan Blouin Architecte étaient fiers de donner le coup d’envoi à l’écoquartier Pointe-aux-Lièvres, le premier à prendre forme à Québec.
Avec ses 40 mètres de hauteur, l’immeuble possède la plus haute structure faite de bois à 100 % dans le monde. Confortable et accessible, c’est l’espace de vie idéal pour profiter de ce nouvel écoquartier.
Les travaux commenceront très bientôt et nous sommes déjà enthousiastes à l’idée de publier ici même les images de la première pelletée de terre.